Mise en tension de l'omniprésence rationaliste continuant l’appareillage contemporain. On fait face à une machine tentant de s’extraire du régime déterministe traditionnellement attendu de l’objet robotique. La machine dissidente prend place dans un dispositif de tension formelle, incarnée physiquement (par de contraignantes sangles industrielles) et visuellement (l'espace étant quadrillé d’un système de vidéosurveillance) : un dispositif établissant les précieuses conditions d’accueil d’une mise à mal des dichotomies cartésiennes. Chaque cycle d’entrée/sortie de l’organe transparent, au inspiration mi fongique / mi racinaire génère une forme unique sous l’effet des contingence et paramètre non maîtrisables du milieu rencontré.
L’algorithmique régissant les cycles de la partie souple est paramétré in situ, en fonction de l’interaction de l’artiste/agent.ex avec le lieu lors de la mise en espace. Chaque itération du protocole d’installation menant a un déploiement mutant, l’œuvre évoluant au fils des conjoncture de déloiement du dispositif.
documentation de recherche : - https://ustensiles.projets.erg.school/doku.php?id=projets:camporini_manoa